Si je devais décrire Amed …

Amed, petit village de la côte Est de Bali : et bien c’est avant tout des rencontres! Sans faire la voyageuse bobo, ou suppôt d’Otis, c’est juste la phrase juste : des rencontres. Des rencontres d’une simplicité et d’une vérité qui vous propulsent dans un sentiment de kiffe extrême, où vous pourriez répéter chaque jour, pendant 47 jours au moins : « J’aime ma vie ». Petit aparté, aussi évident que cela puisse paraître mais assez essentiel pour le répéter, ce qui fait finalement un voyage ce sont évidemment les rencontres, avec les autres et soi même. CQFD

 

 

Et commençons par cette sublime villageoise d’Amed (village de pêcheurs et de plongeurs sur la côte Est de l’île). Cette photo qui définitivement fait partie de la liste de mes photos préférées, cette dame avec qui j’ai échangé sur les fruits qu’elles grillaient (avec les mains, les yeux et le sourire, n’étant pas courante en Balinais ) qui quand je lui demande si je peux la prendre en photo , me fait le plus beaux des sourires et se recoiffe avant de prendre la pose . Quelle douceur …

 

 

Amed, c’est aussi sa plage de sable noir,

 

 

ses bateaux de pêche,

 

 

et ma rencontre avec Kadek dans un des cafés sur la plage, cette fille de 17 ans, incroyablement curieuse et pétillante. Dire qu’elle est accueillante serait un euphémisme.

 

 

C’est elle qui m’a vraiment fait découvrir Amed, en commençant par sa Saline … qui va bientôt fermer pour laisser place à un nouvel hôtel … (à méditer).

 

 

les petits villageois qui vendent le sel aux touristes …

 

 

Et puis Kadek m’a invité chez ses grands parents, son oncle et sa tante,

 

 

Où j’ai pu admirer le temple de la maison. (A Bali, il y a un temple voir plusieurs temples dans chaque maison, la religion Hindouiste (majoritairement) rythme la vie de ses habitants)

 

 

Ils m’ont appris à fabriquer les offrandes en feuilles de palmier que l’on retrouve absolument partout par terre dans les rues,

 

 

cuisiné en plein après-midi un Mie Goreng pour moi (plat typique balinais), servi un Kopi Luwak (café).

 

 

Je me suis alors demandée si je prendrais le temps de faire la même chose, si je croisais un touriste dans un café ? En tout cas Kadek oui.

 

 

Amed ce fut aussi la découverte d’un havre de paix, où les chakras s’ouvrent bien grand (c’est important de bien ouvrir ses chakras, pas de blague), celle du Kelapa Cottage et Aura Spa, et surtout des gens géniaux qui y travaillent, dont la sublime Nelvi, descendante cachée de Pocahontas.

 

 

Je n’oublierai pas cette inoubliable (logique!) chef cusinière du Happy Warung (qui porte son nom à merveille), ses grands signes quand je passai devant son resto, ses sourires, et bien sûr sa cusine. Cette mama balinéaise qui tant que la commande n’est pas passée en Balinais ne commencera pas à cuisiner, et une fois que celle-ci est passée, apportera dans tout les cas ce qu’elle a décidé de cusiner ! ahah ! Le meilleur restaurant d’Amed pour ceux qui aiment les surprises et l’énergie positive des immenses sourires de ce rayon de soleil (qui est restée très très sérieuse pour les photos!).

 

 

Et puis tant pis ! Ce sera l’article le plus long de l’histoire de Léo Fotka, mais je ne saurais ne pas partager avec vous les trésors d’Amed, à commencer par ses montagnes,

 

 

son eau,

 

 

translucide,

 

 

ses ballades sur la plage,

 

 

ses sculptures,

 

 

ses fruits,

 

 

ses fleurs,

 

 

Sa Bintang,

 

Et puis des fois, il n’y a pas besoin de mots, juste des photos …

 

 

Et quand on luit tend la main, Amed t’offre tout ce qu’elle a, sa nature mais surtout la chaleur et la gentillesse de ses habitants. Mais pas que. Elle t’apprend ce que parfois tu as oublié : le bonheur dans la simplicité. (L’instant philo : qu’est ce que le bonheur ? Vous avez 3 heures ! ).

 

 

Pour finir comme dirait Amed : « If it’s possible, do it. If it’s impossible, try it. » Aaaah mais c’était donc ça … It makes sense !